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Lors de son passage au Prime sur i24NEWS hier soir, Zadok Yehezkeli, directeur de la communication d’Israël Premier Tech, est revenu sur les graves incidents qui ont émaillé la Vuelta 2025.
Dimanche 14 septembre, la 21e et dernière étape de la course à Madrid, a été interrompue à 56 km de l’arrivée en raison de l’intrusion massive de manifestants pro-palestiniens sur le parcours. Les 11e et 16e étapes avaient déjà été neutralisées pour les mêmes raisons. Selon Yehezkeli, ces perturbations, qui ont débuté dès le lancement de la course, étaient « parfaitement organisées et coordonnées », une situation inédite. À Bilbao notamment, des milliers de manifestants ont ciblé l’équipe dirigée par le milliardaire israélo-canadien Sylvan Adams et enregistrée en Israël, créant des tensions extrêmes et mettant en danger la sécurité des coureurs.
« Certains coureurs, surtout les étrangers, étaient sous le choc. Ils n’ont rien à voir avec ce conflit, pourtant ils ont été pris pour cibles », a expliqué Yehezkeli. Face à l’escalade de la violence, un dirigeant espagnol a même conseillé à l’équipe de se retirer pour garantir sa sécurité.
Malgré ces pressions, Israël Premier Tech reste inflexible. « Nous serons de retour l’an prochain. Nous avons le droit de participer à toutes les compétitions, et nous espérons que des mesures de sécurité seront mises en place pour protéger toutes les équipes et préserver l’esprit de ce sport », a déclaré Yehezkeli avec détermination, affirmant la volonté de l’équipe de continuer à briller sur la scène cycliste internationale.
Pour rappel, un seul coureur israélien était aligné au sein de l’équipe lors de cette Vuelta 2025.
L’Union Cycliste Internationale (UCI) a par ailleurs réagi fermement par un communiqué officiel publié le 15 septembre. L’UCI exprime sa « totale désapprobation et profonde préoccupation » face à ces événements. Elle condamne avec vigueur l’exploitation du sport à des fins politiques, en particulier par des gouvernements, et juge « inacceptable et contre-productif » que le cyclisme soit détourné de sa mission universelle de paix et d’unité. L’UCI regrette particulièrement les déclarations du gouvernement espagnol, qui a exprimé son admiration pour les manifestants, et met en doute la capacité de l’Espagne à accueillir de grands événements sportifs dans ces conditions.
Elle réaffirme l’autonomie du sport et son rôle pacificateur, soulignant que des plateformes dédiées existent pour les différends politiques. Par ailleurs, l’UCI salue le travail exemplaire des forces de l’ordre espagnoles et des organisateurs de la Vuelta pour leur gestion dans un contexte tendu, et félicite le vainqueur final, Jonas Vingegaard, pour sa performance malgré les circonstances.
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