Récemment nous avons écrit un article sur l’usage du VTTAE en forêt qui a fait polémique. Ce n’était pas l’objectif. Nous avons ainsi tenu à préciser notre position car dans cette circulation des discours, notre engagement c’est aussi d’éviter des confrontations verbales sur une question qui pourrait concerner une quelconque interdiction de la pratique de notre passion commune. Profitons-en pour mettre en lumière le travail de la MBF…
Par Jean-Fran̤ois Tatard РPhotos : depositphotos.com
Connaissez-vous la Mountain Bikers Foundation ? Il s’agit d’une association nationale qui a pour but de promouvoir la pratique d’un VTT durable et responsable. Elle réalise de nombreuses actions pour les sentiers. La MBF regroupe ainsi des vététistes de tous bords et l’organisation vise à regrouper tous les acteurs du VTT sous la bannière du développement durable de cette activité.
La MBF poursuit ainsi trois objectifs :
- La sauvegarde de l’accès aux sentiers,Â
- La sensibilisation des pratiquants et des autres usagers,
- Le développement qualitatif des lieux de pratique du VTT.
L’association conduit des actions auprès des vététistes pour les sensibiliser dans leur pratique et leurs actions locales, ainsi qu’auprès des institutions pour les aider dans leurs réflexions et éviter des interdictions de pratique par manque de connaissance.
La Mountain Bikers Foundation est également une association apolitique, non partisane, qui a pour unique vocation de rassembler toutes les bonnes volontés désireuses de contribuer à leur échelle, à un développement harmonieux du VTT et à la préservation de ses intérêts, dans le respect des autres et de l’environnement.
La MBF défend par exemple ardemment les intérêts des vététistes, menacés d’interdiction totale de pratique dans la forêt de Fontainebleau il y a quelques années, en raison de soucis liés à la surfréquentation de cet espace naturel fragile, ainsi que de quelques conflits entre les différents usagers. Depuis l’été 2023 d’ailleurs, un arrêté préfectoral interdit l’accès de 86 km de chemins aux VTT en forêt de Fontainebleau.
Alors, si on peut aider nous aussi à alerter contre les actes de malveillance à l’encontre des personnes qui pratiquent une activité de loisir dans la nature, on le fera volontiers. Et si notre récent article allait à contresens de cette volonté, il est important pour nous de corriger le tir. La sécurité doit être assurée pour tous les usagers de la nature. Ce n’est pas négociable. Chez 3bikes.fr on déteste les conflits alors, on doit bien pouvoir aider nous aussi à trouver une cohabitation en forêt entre, les différents types de vététistes mais aussi les randonneurs ou encore les cavaliers…
La nature n’est pas à tout le monde mais chacun doit pourvoir y exercer sa passion en toute sécurité et dans le respect des autres. C’est d’ailleurs grâce à un dialogue qui est né entre moi, usager un peu moins qu’occasionnel de la nature, et un représentant de la MBF pas très content de mon précédent article que j’ai voulu ici préciser ma position.
D’ailleurs, nous prenons nous aussi très au sérieux la problématique qui impacte tous les utilisateurs des sentiers et pas que les vététistes. En effet, on n’est pas obligé de faire du VTT ou du Gravel pour respecter la nature. On est tous concernés.
Si cet article peut nous réconcilier avec ceux que nous avons froissés et que cela peut aider à la sensibilisation et inviter chacun à regarder, écouter, toucher et sentir ce qui nous entoure pour mieux percevoir une nature parfois oubliée, étouffée par nos espaces urbains et se rendre compte que tous ces questionnements sont nécessaires à la compréhension de notre environnement, et qu’ils nous permettront peut-être de mieux l’apprécier et surtout, de davantage la préserver, c’est que nous aurons atteint notre objectif.
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Voilà . Il faut que tous les usagers des sentiers se respectent et surtout respectent l’environnement. Car sinon, VTT avec moteur ou non seront bientôt interdits de pratique à cause du comportement de certains.
C’est toujours problématique ces interdictions. En même temps il y a certains utilisateurs des sentiers qui se croient seuls au monde.
C’est une politique éditoriale pour le moins originale.
Ce qui a été dit, était cru, méprisant, vexant pour une majorité de pratiquants du vttae. En l’espèce, l’article ne revient pas sur les accusations suivantes :
« beaucoup de gens que nous avons croisés dans les chemins ne sont pas préparés d’un point de vue neuromusculaire. »
« avec l’assistance électrique la communication neurologique est perturbée et la connexion neurosmusculaire est donc biaisée »
« Dans le cas du VTTAE, l’effort est artificiel et la proprioception est donc significativement altérée. »
Moi j’aurais voulu un article, où l’auteur s’excuse d’avoir écrit des énormités et qui interroge des professionnels de santé et du sport ( et pas des coachs sportifs autoproclamés ) pour avoir un avis médical sur les bienfaits du vélo, avec assistance ou non.
Se cacher derrière l’action de la MBF pour allumer un contrefeu c’est petit, surtout qu’aucun erratum n’a été apposé à l’article polémique.
Signé un adhérant et militant de la MBF
Dès le début de l’article il est fait mention des bienfaits du vélo électrique pour la santé : « Le VTT à assistance électrique se développe fortement depuis quelques années et on en voit de plus en plus dans les forêts. Les VTT à assistance électrique ont effectivement tout pour séduire. Et leurs nombreux attraits tant pour la commodité de déplacement que pour la santé ou les loisirs font de ce deux roues un moyen de transport très apprécié. »
Et vous ne comprenez toujours pas le fond de l’article qui part d’un constat que tout le monde peut faire : le VTT électrique, grâce à son assistance, permet à des pratiquants PARFOIS non entrainés, non préparés et non expérimentés de parcourir des circuits où ils ne maitrisent pas la technique nécessaire pour rouler en toute sécurité pour eux et pour d’autres usagers des chemins.
C’est juste un constat, et ça mérite un minimum de questionnement.
Cela ne veut pas dire que TOUS les adeptes du VTT électriques sont dangereux, ou encore moins que le VTT électrique lui-même est à proscrire.
C’est incroyable que vous ne soyez pas capable de lire correctement un article et que vous l’interprétiez à votre sauce, reprochant ensuite à l’auteur de l’article des intentions qui n’étaient manifestement pas les siennes et sur la base de cette mauvaise incompréhension. On appelle ça un procès d’intention.