Le Kask Wasabi est un casque de nouvelle génération conçu pour l’aérodynamisme et/ou se protéger de l’air frais, mais qui peut se révéler extrêmement polyvalent grâce à une partie de sa coque qui peut glisser en arrière pour faire rentrer l’air. Des fonctionnalités qui ont un prix, puisque le Wasabi est le modèle le plus onéreux de la gamme du fabricant transalpin.
Par Guillaume Judas – Photos : Vincent Lyky / DR
Bien que doté d’une forme pleine au premier abord, le Wasabi peut se transformer en casque bien aéré après une simple manipulation vers l’arrière d’une partie coulissante de la coque. Même en roulant sous des conditions hivernales et avec un sous-casque ou une casquette en toile sous le casque, la sensation de rafraichissement est immédiate, et on sent parfaitement l’air frais circuler d’avant en arrière sur le crâne. Destiné à ceux qui recherchent un casque pour rouler toute l’année, le Wasabi permet ainsi de réguler la température, tout en conservant de bonnes propriétés aérodynamiques.
Le Kask Wasabi bénéficie d’une finition en rapport avec son prix de vente, c’est-à-dire très haut de gamme, avec une coque extérieure en polycarbonate et une doublure interne en laine Mérinos pour le confort. Bien que la marque ne soit pas adepte des cages internes de type MIPS, le Wasabi est bien sûr conforme à toutes les normes les plus élevées en matière de sécurité (CE EN 1078, CPSC1203 et AS/NZS2063).
La jugulaire lisse en similicuir est similaire à celle des autres casques Kask, et elle a depuis longtemps fait ses preuves en termes de durabilité et de confort. Au niveau du serrage, la partie arrière Octo Fit fonctionne comme un berceau flottant qui s’adapte en hauteur à la forme de la tête, et qui s’ajuste avec un désormais classique système à molette. À l’intérieur du casque, les mousses d’une densité moyenne épousent la forme de la tête, et sont suffisamment souples pour accepter des cheveux plus longs ou une casquette, sans provoquer d’inconfort. Le panneau intérieur en laine mérinos est idéal pour réguler les odeurs de transpiration.
La structure même du casque empêche d’y accrocher des branches de lunettes par les trous d’aération, ce qui peut s’avérer gênant dans certaines situations, par exemple dans une longue ascension lorsque la sueur s’invite à l’intérieur des verres.
Le Kask Wasabi est proposé en six coloris unis et avec une finition mate : blanc, noir, bleu marine, gris, kaki et bordeaux. Plutôt classe et dans l’air du temps, d’autant plus que la marque italienne ne cache pas destiner ce modèle aussi bien aux coureurs sur route rapides qu’aux pratiquants du Gravel ou du tout-chemins. Reste que cette finition (en tout cas en blanc) est assez sensible aux rayures.
Une ventilation très efficace
Selon Kask, les tests en soufflerie montreraient une perte d’à peine un watt à 50 km/h entre les modes « ouvert » ou « fermé » de la coque coulissante. Le système de ventilation fonctionne en canalisant les flux d’air, qui sont dirigés grâce à la forme interne, pour passer par l’avant du casque avant de s’évacuer par l’arrière, et sans dispersion. Ce qui provoque cette douce sensation de rafraîchissement en cas de surchauffe.
Le système à glissière est très facile à utiliser, même avec des gants longs, et il n’est pas utile de toujours l’actionner à fond, si on recherche simplement une toute petite entrée d’air pendant quelques instants, comme cela peut-être le cas en plein hiver. Et lorsque les températures sont limites pour actionner régulièrement la glissière et que l’on préfère la laisser en position fermée, on ne ressent pas pour autant de surchauffe excessive, car la chaleur semble correctement évacuée par les évents arrière.
Sous la pluie, le Kask Wasabi offre une protection évidemment plus importante qu’un casque avec de nombreux trous de ventilation. L’eau finit bien sûr par s’infiltrer avec la coque en position fermée, mais beaucoup moins rapidement qu’avec la plupart des casques du marché.
Au niveau du poids, enfin, le Kask Wasabi est pesé à 265 g en taille S, contre 215 g pour le Protone, la référence de la marque transalpine. Ce n’est pas négligeable, mais relativement transparent sur la route en termes de confort.
Un prix élevé
En dehors des casques spécifiques pour le contre-la-montre ou le triathlon (Mistral, Bambino, et Beluga), le Wasabi est le casque le plus cher de la gamme Kask, vendu au prix public de 300 €. À titre de comparaison, le Protone est proposé à 255 €, l’Utopia à 249 €, et le Valegro à 199 €. Et enfin, le Mojito 3, le best seller de la marque, est vendu 149 €. 300 €, c’est un prix élevé, qui peut être justifié par le fait qu’avec son système de coque à glissière, il est en quelque sorte un casque deux-en-un. Pour le reste, la finition ne souffre d’aucun défaut et le confort est au rendez-vous. Mais on sait que le choix d’un casque est avant tout une question d’esthétisme. Et les goûts de chacun ne se discutent pas.
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Le KASK WASABI en bref… Note : ***** Les + : confort, finition, système d’aération modulable Nombre de tailles : 3 (S,M,L) – Couleurs : 6 – Aérations : Active Ventilation System – Visibilité : bande réfléchissante HiViz à l’arrière – Maintien occipital : Octo Fit – Doublure : laine mérinos – Jugulaire : eco-leather chinstrap – Poids : 265 g – Prix : 300 € Contact : kask.com |
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