Test des éclairages Sigma Aura 45 et Aura 80

Parlons peu, mais parlons lumières ou plutôt éclairage pour nos chères petites montures. Entre les jours qui rallongent trop lentement ou la nécessité de se déplacer ou de s’entrainer la nuit, en plus de la météo qui est des plus incertaines, il est indispensable d’être visible sur son vélo d’où l’importance d’avoir un bon éclairage. Avec les Sigma Aura 45 et Aura 80, nous avons testé parmi les meilleurs accessoires dans le domaine.

Par Beatrice Barralis – Photos : @BB / Sigma – DR

Moi qui roule fréquemment de nuit en traversant Paris, je peux témoigner de na nécessité d’être bien éclairé(e) en roulant. Je me suis retrouvée un soir nez à nez avec un énorme SUV qui m’a foncé dessus, et dont le conducteur m’a copieusement insultée car je n’étais pas « éclairée« . Le monsieur était de mauvaise foi, car j’avais bien des petites lumières, mais peut-être pas assez violentes pour qu’il le remarque. Dont acte. J’ai quand même eu sacrément peur ce jour-là en voyant ce monstre piler à 30 cm de ma roue avant.

Pour Paris by Night, suivez la guide !

Histoire de voir si la qualité de l’éclairage change vraiment quelque chose au quotidien, j’ai reçu deux modèles de la même marque à tester : le Sigma Aura 45 et le Sigma Aura 80. Les deux modèles se présentent de la manière suivante : il s’agit à chaque fois d’un petit phare avant qui se positionne sur le cintre avec un bracelet type bracelet montre réglable. Le Sigma Aura 45, suffisant pour être officiellement homologué, peut être fourni en set avec un petit éclairage arrière, nommé le Nugget II. Il s’agit pour ce dernier cas d’une petite lumière rouge qui se place sur la tige de selle avec un système d’attache caoutchouc également, ce qui permet de le positionner sur presque toutes les tiges de selle du marché.

Le Sigma Aura 45
Le Sigma Nugget II

Spécificités des deux produits

Les Aura 45 et Aura 80 se rechargent tous les deux grâce à un câble USB. Comme son nom l’indique, l’Aura 45 délivre une luminosité de 45 Lux à une portée de 55 mètres. Il est, selon la marque, le compagnon idéal des cyclistes conscients de leur sécurité, qui roulent avec leur vélo chaque jour et sous toutes les conditions, mais aussi pour leurs activités sportives. Cet éclairage bénéficie d’un capteur de luminosité intégré qui permet de réguler l’éclairage et de garantir un équilibre optimal entre intensité lumineuse et autonomie.

Le Sigma Aura 80

L’Aura 80 délivre quant à lui une luminosité de 80 Lux à une portée de 90 mètres, pour répondre aux attentes des personnes qui parcourent de nombreux kilomètres. C’est un véritable phare. L’Aura 80 est un éclairage puissant dédié à ceux qui effectuent des trajets quotidiens entre leur domicile et le travail, ou qui s’entrainent en soirée. Les indicateurs LED sur sa face supérieure indiquent précisément la capacité restante de la batterie et le mode d’éclairage activé. Avec son Light Guide latéral, cet éclairage avant homologué garantit également une meilleure visibilité pour les autres usagers.

À l’épreuve de l’hiver

En milieu urbain, l’Aura 45 assure l’essentiel.

En milieu urbain, très honnêtement, dans les rues et avenues bien éclairées, l’Aura 45 est largement suffisant. Le faisceau lumineux dit être visible à 55 m. Je suis allée le tester sur l’anneau de Longchamp, sur la partie totalement noire. Je confirme qu’on le voit bien. Par contre, autour du faisceau, on ne voit rien. Mais il suffit pour se repérer là où l’Aura 80 est quant à lui largement plus puissant. L’éclairage de ce dernier est même limite aveuglant, si on le règle mal et pas en direction de la chaussée. Je l’ai même utilisé également pour mes sessions de running au chant du coq, faute de frontale. Je ne sais pas vous, mais pour moi courir avec un truc collé sur le front ça ne me dit trop rien. Donc le phare dans la main, entre les doigts et retenu par le bracelet, c’est un très bon compromis, et qui plus est absolument pas lourd, avec ses 121 g.

Dans le noir, il est impératif de bien régler chacun des appareils par rapport à la chaussée.

Au niveau esthétique, les deux modèles sont conçus à peu près de la même manière. L’Aura 45 à un design sombre plutôt discret, on va dire épuré, qui se fond sur le vélo. L’Aura 80 quant à lui a une partie chromée sur le dessus qui lui donne un look plus « tape à l’œil ». Le côté moderne, ce sont les deux voyants gradués au centre, avec le premier qui donne l’intensité d’éclairage et le second qui informe sur le niveau de charge de la batterie (une deuxième info capitale, je vais y venir).

L’Aura 80 est plutôt dédié aux entrainements nocturnes, quelle que soit la saison.

En termes d’autonomie, les modèles annoncent des 15 à 20 h d’éclairage assuré. En toute objectivité, et après avoir bien respecté le volume de charge, je ne vous confirmerai pas cette information donnée ! Je n’ai pas testé les modèles à puissance minimale pour essayer de comprendre, cela dit. Mais avec l’Aura 45, je me suis fait piéger un soir et suis tombée en panne de lumière, n’ayant pas de voyant de niveau de batterie. Je n’ai rien vu venir, la lumière s’est éteinte d’un coup. Fort heureusement, j’étais en ville, donc retour à la lumière des lampadaires. Au moins, avec l’Aura 80, pas de surprise puisque quand le dernier petit voyant vert s’éteint, c’est la panne sèche assurée. Après essais dans les conditions d’éclairage optimales, on peut se dire qu’on dispose plus raisonnablement de 4 h d’autonomie environ pour l’Aura 45, et entre 4 et 5h avec l’Aura 80 à la condition de ne pas mettre toujours l’intensité maximale.

Mieux vaut vous montrer prudent quant à l’autonomie et conserver votre lumière le plus souvent chargée.

Comme les deux éclairages se chargent par une prise USB, on peut dire qu’ils sont très faciles d’utilisation, que l’on parle d’un des deux phares avant, ou du petit feu arrière. Pour une utilisation à l’arrache et sans prendre la peine de lire le mode d’emploi, j’ai trouvé l’Aura 45 moins évident, car doté d’un unique bouton ON / OFF et pour les différents modes. Il faut appuyer fort pour le lancer. Trop fort parfois pour passer d’un mode à l’autre. Dans la nuit et sous la pluie, ça peut ne pas être drôle. L’Aura 80 est plus intuitif à utiliser, mais peut-être un peu moins discret sur le vélo. Après, on va dire que c’est une question de goût et de budget.

Ma préférence va sur l’Aura 80 pour la sûreté de visibilité du niveau de charge, et la puissance d’éclairage, toujours rassurante. Mais l’Aura 45 est bien suffisant pour les petits trajets urbains. Il est de plus vendu avec le petit éclairage arrière Nugget II pour un prix inférieur à l’Aura 80. Les deux éclairages sont en tout cas toujours chargés et prêt à partir avec moi en virée nocturne. 

SIGMA AURA 45 ET AURA 80
Note : *****

Les + : puissance de l’Aura 80, prix du set de l’Aura 45 avec l’éclairage arrière, niveau d’indication de l’autonomie sur l’Aura 80, aspect pratique
Les – : autonomie, changement de modes un peu dur sur l’Aura 45

Aura 45  
Type d’éclairage : LED
Puissance lumineuse : 45 Lux
Autonomie : 390 min
visibilité : 55 m
Poids : 115 g
Etanchéité : IPX4
Alimentation : Batterie / Pile
prise USB : oui

 

Nugget II
Type d’éclairage : LED
Autonomie : 360 min

 

Aura 80
Type d’éclairage : LED
Intensité lumineuse : 80 Lux
Durée d’éclairage (min) : 240
Visibilité : 90 m
Poids : 121 g
Etanchéité : IPX4
Alimentation : Batterie / Pile
prise USB : oui

Prix : Aura 80 : 58,99 € / Aura 45 avec Nugget II : 49,99 €

Contact : sigmasport.com, guyonneau.fr

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Béatrice Barralis

47 ans - Quadra bien dans ses talons, sportive très curieuse, triathlète à ses heures, n'aime pas rentrer dans des cases. Strava : Beatrice Barralis

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