Jean-Philippe et son Cannondale Slice –

L’homme et sa machine ne font souvent qu’un. Coup de coeur ou contrainte financière, vélo de série ou montage à la carte, chaque coureur, chaque triathlète a des raisons très personnelles d’avoir choisi tel ou tel vélo plutôt qu’un autre. Dans cette rubrique, nous vous donnons l’occasion de nous expliquer les raisons de votre choix et ce que vous appréciez une fois posé sur votre monture. Aujourd’hui, rencontre avec Jean-Philippe Pressouyre, 35 ans, propriétaire d’un Cannondale Slice qui lui a permis d’atteindre ses objectifs sur distance Ironman 70.3.

– Nom : Jean-Philippe PRESSOUYRE
– Âge : 35 ans
– Profession : Concepteur informatique
– Lieu de résidence : Dijon (21)
– Pratique : le plaisir avant tout ! (Route, triathlon, running et trail)
– Expérience : 3 fois Ironman 70.3 Vichy (2013, 2014 et 2017), MouflonMan (2017), triathlons S dont 6 fois Vouglans (2010, 2011, 2012, 2013, 2015 et 2016), Bourg-en-Bresse et Dole (2017)
– Objectif : MouflonMan III (2019)

Basketteur, handballeur, volleyeur… Dans sa jeunesse, Jean-Philippe a touché à de nombreuses disciplines, avec un attrait plus prononcé pour les sports de balles. Pour autant, son vélo n’était jamais bien loin comme moyen de transport ou pour partager quelques balades plus ou moins sportives entre amis, comme ce jour où il s’est lancé, à 16 ans, à l’assaut du Puy-Mary (Cantal, 1 783 m) sur son vtt. Finalement, le virus de la petite reine l’a piqué quelques années plus tard, tout comme celui du triathlon.

«En 2013, j’ai participé à mon premier Ironman 70.3 à Vichy (03) avec mon premier vélo de course : un Specialized Allez Comp Triple, sur lequel j’avais ajouté des prolongateurs et des roues Reynolds Solitude en 35 mm. Dès le lendemain, j’ai su que je m’alignerai à nouveau, avec l’objectif de mieux faire, ayant très modestement bouclé les 93 km en 3h09, soit 29,5 km/h de moyenne. J’ai donc cherché un vélo de chrono abordable et efficace.

Jean-Philippe et son Cannondale Slice -

Un petit plateau et des Mavic

Après plusieurs études comparatives et avis de spécialistes, j’ai opté pour le Cannondale Slice Ultegra 2014. Sobre en noir et blanc, bien équipé en Shimano Ultegra, rigide sans être un bout de bois, j’avais trouvé mon nouveau compagnon de route ! Première modification à l’achat : changer le petit plateau de 38 à 36 dents. Avec une cassette 11-28, cette transmission me permettait de passer partout. Au niveau des roues, j’ai saisi une belle opportunité pour des Mavic Cosmic Exalith SLR. Bilan : mon Slice est devenu encore plus beau qu’il n’était, mais surtout plus performant.

De nouvelles sensations

Confortable pour un chrono, il reste toutefois rigide quand on veut envoyer un peu. Il m’a permis de découvrir de nouvelles sensations : maintenir une vitesse au dessus de 35 km/h pendant plusieurs kilomètres sur le plat sans trop forcer, bien calé sur les prolongateurs. Impressionnant et très agréable ! J’en ai par contre bavé lors de longues montées. Mais je pense que cela est plus lié au fait que je ne sois pas un grimpeur né. Car bien que rigide, ce Slice est plutôt tolérant et loin d’être un gros bout de bois qui ne pardonne rien. En descente, la tenue de route est parfaite, comme sur un rail, que ce soit sur les prolongateurs, quand on peut, ou sur le cintre. Le freinage est efficace, rien à redire.

Jean-Philippe et son Cannondale Slice -

Un pied d’enfer

Pour plus de confort, j’ai installé la selle ISM Adamo Prologue, la Fizik Arione Tri2 me mettait trop de pression sur les sorties de plusieurs heures. Ce qui m’a surpris, c’est qu’il n’est pas possible de monter un pneu de 25 mm à l’arrière : ce dernier frotte contre le cable de dérailleur avant qui remonte sous le boitier de pédalier vers le dérailleur. Cela dit, ce n’est pas pénalisant outre mesure, et sans aucun doute lié à son millésime : en 2014, on ne parlait pas encore d’élargir la section des pneus.

Je suis vraiment très content d’avoir investi sur mon « Cannon ». Je prends énormément de plaisir à rouler dessus. Et pour tout vous dire, mon objectif initial a été respecté : j’ai repris le départ de l’Ironman 70.3 Vichy en 2014 avec un temps vélo amélioré d’un quart d’heure (93 km en 2h53’30 pour 32,1 km/h de moyenne). Puis le graal avec un vrai temps canon (pour moi) en 2017, à nouveau à Vichy mais sur parcours inversé : les 90,5 km en 2h42’30 soit 33,5 km/h de moyenne. Ce jour-là, j’ai pris un pied d’enfer ! »

 

Fiche technique
CADRE : Cannondale Slice – full carbon – Aero Save – BB30
FOURCHE : Cannondale Slice Aero – full carbon – 1-1/8˝
ROUES : Mavic Cosmic Carbone Exalith SLR
PNEUMATIQUES : Michelin Power Endurance 700×23
TRANSMISSION : Shimano Ultegra 6800
PÉDALIER : FSA Trimax TT – BB30 – 52/36
CASSETTE : Shimano Ultegra 6800 11v – 11-25 ou 11-28 selon les profils
FREINS : Shimano Ultegra 6800
CINTRE : Cannondale C3 base bar – 31.8 w/ FSA Tri Max Team clip-on
POTENCE : Cannondale C3 – 31.8 – 6°
TIGE DE SELLE : Cannondale Slice Carbon Aero
SELLE : Fi’z:ik Arione Tri2 – Mg Rails ou ISM Adamo Prologue
POIDS : 8,7 kg

Pierre-Maxime Branche

- 41 ans - Journaliste professionnel depuis 2004 en presse sport spécialisée et information générale. - Pratiques sportives actuelles : triathlon & fitness. - Instagram : pierre_maxime_branche

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